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"Terre d'Entente"
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"Terre d'Entente"
  • Accordeur de piano nomade France/Afrique de l'Ouest. Pianistes et musiciens du Maroc, du Sénégal, du Mali, du Burkina-Faso, de Côte d'Ivoire, du Togo... Tendez l'oreille ! Il est temps de mettre votre instrument au diapason...
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11 novembre 2009

c'est pour cette semaine...

Le matériel est rassemblé, nous allons pouvoir organiser les objets dans leurs malles, les malles dans la voiture et sur la galerie, les enfants le chien et zou... c'est parti !

Ah, si ! Nous attendons les dossiers du CNED pour l'école des enfants, et comme le dossier est complexe, la demande est partie fin octobre et nous voulons être prêts à partir quand elle arrivera, j'espère bien quand-même avant le20. Nous étions fixés sur le 14, mais ça semble un peu court!

Demain, nous bouclons l'installation électrique dans le véhicule (frigo et branchements de chargeurs divers, ordi, téléphones, etc...) ainsi que les conseils avisés d'un habitué ayant trait au pilotage particulier de ces véhicules. Il "validera" la voiture, la nature et l'équilibre du chargement, les capacités et faiblesses, j'apprécie. Une bonne vidange tout en discutant, vérification des pleins, niveaux, on regarde les pièces de rechange... que manque t'il ? petit graissage périphérique en profondeur. Il faut que ça glisse!
J'ai récupéré hier la galerie, sablée et repeinte par Francis à Paris. Grande chance ! Les pattes de fixation extrèmes avant de la galerie et arrière de la tente se positionnent juste à la limite à laquelle les gouttières tournent ou redescendent. Ça se joue à 1 ou 2 cm !
Le réservoir d'eau est installé. Manque les raccords remplissage/vidange/pompage, que j'installerai au début du voyage. Je viens juste de lui trouver "la" bonne place.
Côté papiers officiels, tout est ok ! Mais on ne peut plus prendre le visa Mauritanien à la frontière du Maroc, il faut passer par le consulat à Rabat... pourquoi pas?

Nous allons vendredi à l'Institut Pasteur pour le vaccin amaril.
La trousse à pharmacie est quasi complète.
La prévention anti-piqure est maximale : il faut pouvoir prévenir l'intrusion par dessous la voiture à l'arrière, le long de la ligne de contact entre la tente et la carrosserie autour du hayon, vaporiser les zones exposées d'insecticide (poignets, chevilles surtout, cou et visage un peu). Les anophèles s'envolent du sol et des herbes à la tombée du jour et ne montent pas très haut... enfin suffisament pour piquer, tout- de-même! Le traitement prophylactique antipalu est en discussion (molécules simples ou associées -paludrine nivaquine lariam malarone doxypalu paludrine) La tolérance à certains de ces médicament, les effets secondaires psychiques, la persistance dans l'organisme de leurs principes actifs ainsi que l'empoisonnement qu'il représente sont tels, que leur limite d'administration continue (3 mois) coïncide avec la durée de notre voyage (et non de notre séjour en zone impaludée d'ailleurs !). D'où ajustements...

Les expatriés en général, et mes frère et soeur en particulier, n'ont jamais pris aucun traitement ni l'un ni l'autre :
Mon frère a le palu, chronique et moyennement violent -c'est toujours en rapport direct avec la vitalité générale au moment où il frappe-. Mais un épisode a été toutefois été particulièrement critique, avec un bon petit coma de deux jours.
Ma soeur, à Saint Louis du Sénégal, n'a jamais eu de symptôme évoquant le paludisme.
Nous rencontrerons les risques les plus importants au milieu du voyage, de l'est du Sénégal, jusqu'au Burkina et au Togo, en passant par le Mali. Là il faudra faire preuve de rigueur avec tout ce qui a été dit plus haut.

J'ai été mis par ailleurs sur la piste d'un excellent traitement préventif, dans le sens où il rend celui qui le consomme totalement inappétent pour les moustiques. Dégoûtant au point que, au dire de cet usager estival régulier, ex chair-à-moustiques : "Si jamais le moustique se pose malgré tout, il s'empresse de s'envoler aussitôt comme s'il se brûlait au contact de la peau !" Etonnant, non ?!
Il s'agit du "ledum palustre", ou "ledon des marais", qui administré sous forme homéopatique à la dilution de 15 CH et à raison d'une prise quotidienne de cinq granules dans l'après-midi, permet d'orienter nos ennemis le soir venu vers d'autres créatures au sang chaud... voisines .
Encore faut-il dès que le soleil décline, prendre systématiquement le temps de s'habiller longuement et amplement, d'enfiler chaussettes et chaussures un peu montantes, d'éviter autant que possible certains lieux où de petites mares d'eau pourraient croupir alentour (ports, marigots, chantiers, terrains vagues) fréquenter des endroits de préférence bien ventilés, se munir pour les cas extrèmes de fumigènes en serpentins. L'industrie de l'armement est à tous ces égards florissante !

D'excellents produits tels que le chlorure de magnésium, la vitamine C naturelle, la vitamine B6, contribuent à renforcer particulièrement notre système immunitaire d'une façon générale, et dans sa lutte et résistance contre les pathologies de ces contrées, desquelles il n'est pas familier, en particulier.

Il ne s'agit donc pas d'un débat manichéen : traitement prophylactique ou pas (!), mais d'une prise en compte de tous les moyens de prévention, et de leur mise en application appropriée au gré des circonstances particulières de chaque voyage.

Mais on a pas envie de voir ses enfants avec 40° de fièvre alors il ne faut pas hésiter à prendre toutes les dispositions nécessaires lorsque le risque est avéré.

Il va sans dire que pour un séjour inférieur à 1 mois et demi, la question ne se pose pas et qu'on doit prendre le traitement, en plus de tout le reste !

En tout état de cause, si la maladie vient malgré tout à se déclarer, il est fondamental d'avoir avec soi le traitement curatif et de ne pas attendre l'aggravation des symptômes pour consulter en urgence. Le traitement approprié, s'il est administré dans les deux jours qui suivent l'apparition des symptômes, vient facilement à bout de la crise et c'est surtout la pauvreté et l'éloignement des centres de soins qui confère au paludisme sa si mauvaise réputation.

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